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Ottawa, 7 septembre 2022 – La Cour suprême du Canada sera à Québec du 12 au 16 septembre 2022.

Les juges de la Cour entendront deux affaires au palais de justice, rencontreront des étudiants et étudiantes de la région, accueilleront le public à un événement gratuit et échangeront avec la communauté juridique locale. Les membres des médias qui prévoient couvrir la visite sont invités à prendre connaissance du calendrier et des précisions figurant ci-dessous :

Le 12 septembre (lundi)

10 à 10 h 30 – Point de presse

Le juge en chef Richard Wagner prononcera de brèves remarques et répondra aux questions des journalistes.
Palais de justice, pièce 4.01, 300, boul. Jean-Lesage, Québec (Québec)

Après-midi – Visites dans des écoles secondaires de la région, activités fermées aux médias.

Le 14 septembre (mercredi)

9 h 30 – Instruction de l’affaire Sa Majesté le Roi c. Pascal Breault, événement ouvert aux médias.

Le juge en chef Wagner prononcera quelques brèves remarques concernant l’importance de l’accessibilité des tribunaux pour la population canadienne avant le début de l’audience. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’affaire entendue par la Cour, veuillez consulter La cause en bref préliminaire. Veuillez noter que l’audience sera diffusée en direct sur le site Web de la Cour suprême, ainsi que sur le site www.cpac.ca
Palais de justice, pièce 4.01, 300, boul. Jean-Lesage, Québec (Québec)

15 h – Événement public au Musée de la civilisation, événement ouvert aux médias.

Après de courtes remarques de la juge en chef du Québec, Manon Savard, et du juge en chef du Canada, Richard Wagner, la modératrice Isabelle Richer animera une séance publique de questions et réponses avec les neuf juges.
Musée de la civilisation, auditorium Roland-Arpin, 85, rue Dalhousie, Québec (Québec)
Veuillez noter que les juges n’accorderont pas d’entrevues.

Le 15 septembre (jeudi)

9 h 30 – Instruction de l’affaire Janick Murray-Hall c. Procureur général du Québec, événement ouvert aux médias.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’affaire entendue par la Cour, veuillez consulter La cause en bref préliminaire. Veuillez noter que l’audience sera diffusée en direct sur le site Web de la Cour suprême, ainsi que sur le site www.cpac.ca

Palais de justice, pièce 4.01, 300, boul. Jean-Lesage, Québec (Québec)

Le 16 septembre (vendredi)

8 h – Tables rondes avec des étudiants et étudiantes ainsi que des membres du corps professoral de l’Université Laval, activités fermées aux médias.

Notes pour les médias

  • Des photos officielles des juges et bien d’autres ressources se trouvent sur le microsite Visite de la Cour à Québec.
  • Lors de votre arrivée au palais de justice, veuillez présenter votre carte d’identité de votre organe de presse à la table d’inscription des médias.
  • Des places sont réservées pour les journalistes dans la salle d’audience mais leur nombre est limité. Les membres du public et des médias ont également accès à une salle de débordement.
  • Une fois que les audiences ont officiellement commencé, aucune caméra n’est autorisée dans la salle d’audience.

 Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec les personnes suivantes :

Renée Thériault 
Conseillère juridique principale
Téléphone : 613-996-9296
Renee.Theriault@scc-csc.ca  

Alison Crawford
Conseillère principale en communications stratégiques
Téléphone : 343-996-1247
Alison.Crawford@scc-csc.ca

Édifice de la Cour suprême du Canada
La Cour suprême du Canada au soleil couchant

Discours

Mot de bienvenue du très honorable Richard Wagner, C.P.
Juge en chef du Canada

Bon après-midi à toutes et à tous.  Je suis heureux de vous voir si nombreux ici aujourd’hui au Musée de la civilisation.  Les résidents de la ville de Québec et de la région sont certes chanceux de pouvoir visiter facilement cette institution de classe mondiale.  Le musée se plaît à dire : « Notre musée, c’est la maison du monde ». Quelle merveilleuse façon de communiquer l’esprit et l’excellence de ce lieu!  Je tiens à remercier le Musée et son personnel de nous accueillir aujourd’hui.  Et vous aussi les membres de l’auditoire aujourd’hui – je veux vous remercier de l’intérêt que vous portez à la Cour suprême du Canada.  Mes collègues et moi sommes toujours impatients de participer à de tels événements, hors de la salle d’audience, qui sont pour nous l’occasion de démystifier la Cour et ses rouages.

Je suis vraiment ravi que les neuf juges de la Cour soient réunis ici aujourd’hui afin de vous parler de ce que nous faisons et de la manière dont nous le faisons.  Nous avons toutes et tous des origines, des parcours et des vécus différents, et nous venons de diverses régions du pays.  Et pourtant, nous partageons tous la même passion pour les principes de la publicité des débats et de l’accès à la justice.  Ce sont ces principes qui inspirent des initiatives comme celle-ci.

Je vais, si vous le permettez, vous présenter tous mes collègues.  Et je crois qu’il serait à propos que je commence par la plus récente personne à être nommée juge de la Cour suprême du Canada, la juge Michelle O’Bonsawin. L’audience d’aujourd’hui a d’ailleurs été sa toute première en tant que juge de la Cour suprême!  Permettez-moi de vous présenter ensuite les juges Mahmud Jamal, Nicholas Kasirer, Sheilah Martin, Malcolm Rowe, Russell Brown, Suzanne Côté et Andromache Karakatsanis.  Ensemble, nous avons pour rôle de trancher des questions de droit vastes et complexes, qui revêtent de l’importance pour des gens de partout au pays.

Demain, par exemple, la Cour entendra l’affaire Janick Murray-Hall c. Procureur général du Québec.  Il s’agit d’une cause portant sur des dispositions d’une loi québécoise qui interdisent la possession et la culture de plants de cannabis à des fins personnelles.  Mais vous vous demandez peut-être pourquoi cela intéresserait des gens à l’extérieur du Québec.  C’est une très bonne question!  La raison de cet intérêt est que l’affaire soulève des questions constitutionnelles au sujet de la compatibilité des lois fédérales et provinciales sur le cannabis.  Et c’est pourquoi plusieurs autres provinces vont participer à l’audience de demain.

En tant que cour d’appel de dernière instance au Canada, la Cour suprême a compétence pour entendre des litiges portant sur tous les domaines du droit.  La Cour a pour mission de statuer et de fournir des indications sur certaines des questions de droit les plus épineuses qui se posent au Canada.  Il s’agit souvent de questions d’intérêt national, importantes pour un grand nombre de personnes.  La Cour suprême est le gardien ultime de notre Constitution, et elle veille à la protection des droits et libertés garantis par la Charte aux Canadiens et Canadiennes.  Bref, la Cour résout certains des plus grands débats au pays, elle contribue à l’évolution du droit canadien et elle fait en sorte que les lois soient appliquées de façon claire et équitable partout au pays.  

La Cour suprême est la seule cour suprême bilingue et bijuridique au monde.  En effet, elle entend et décide des causes en anglais et en français, et elle est saisie d’affaires fondées sur les deux principales traditions juridiques du Canada – le Code civil français et la common law britannique.  La Cour entend habituellement de 60 à 70 appels par année.  Ces appels portent sur des décisions des cours d’appel provinciales et territoriales, de la Cour d’appel fédérale ainsi que de la Cour d’appel de la cour martiale du Canada.

La Cour se prononce également sur des questions qui lui sont soumises par renvoi par le gouvernement fédéral et par des gouvernements provinciaux ou territoriaux.  La Cour est alors appelée à donner son avis sur une loi existante ou proposée.  À titre d’exemple, la Cour a entendu des renvois portant notamment sur le mariage entre personnes de même sexe, sur l’extradition de Canadiens vers des pays pratiquant la peine de mort et sur le régime fédéral de tarification du carbone.

Il y a un instant, j’ai mentionné le principe de l’accès à la justice qui, réduit à sa plus simple expression, signifie que toute personne aux prises avec un problème juridique devrait être en mesure de le faire résoudre de manière équitable et en temps utile.  Parmi les obstacles à l’accès à la justice, mentionnons l’impossibilité de se payer les services d’un avocat, les délais judiciaires ou l’incapacité de comprendre les règles et formulaires juridiques.  Imaginez pour un moment combien de problèmes juridiques pourraient être réglés ou même évités si chaque personne connaissait ses droits, ainsi que nos lois et notre système de justice. Assurer l’accès à la justice c’est favoriser l’égalité, une valeur qui constitue un fondement de notre démocratie.  Un fondement qui est renforcé quand les gens jouissent d’un meilleur accès à nos tribunaux et comprennent davantage leur fonctionnement, car cela inspire confiance dans le système de justice. La justice, c’est plus qu’un service, c’est un besoin fondamental!

Bien que la Cour suprême ne tienne pas de procès où les parties déposent des éléments de preuve et font entendre des témoins, elle s’efforce néanmoins d’aider les gens à mieux comprendre le travail qu’elle accomplit.  À cette fin, le personnel de la Cour suprême prépare maintenant des résumés d’une page en langage clair de chaque jugement rendu par la Cour, de résumés qui aident les gens à comprendre l’historique et le contexte de l’affaire, ainsi que les raisons au soutien de la décision.  Car je reconnais qu’il n’est pas toujours facile de comprendre un jugement d’une centaine de pages rempli de jargon juridique, de références et de citations!

La Cour produit également un rapport annuel qui contient de l’information, des statistiques et des photographies concernant ses travaux et ses activités.  Ce rapport est appelé Rétrospective annuelle, et vous pouvez le consulter sur le site Web de la Cour ou en prendre une version papier cet après-midi.

Outre les principes de la publicité des débats et de l’accès à la justice, les juges de la Cour suprême – de fait tous les juges du pays – ont à cœur le principe de l’indépendance judiciaire.  Il s’agit d’un principe essentiel au maintien d’une démocratie stable au Canada, de la primauté du droit et de robustes protections de nos droits et libertés collectifs.  Parce que les juges sont indépendants des branches législative et exécutive de l’État, cela signifie que, à la différence des politiciens, ils sont libres de rendre des décisions qui ne sont pas toujours populaires.  Les juges rendent plutôt leurs décisions en fonction de ce qui est juste, compte tenu de nos traditions juridiques et de la primauté du droit.

De fait, cette indépendance existe avant même la nomination d’un juge. En effet, il convient aussi de rappeler que le processus de sélection des candidats à la magistrature n’a jamais été aussi indépendant qu’il l’est actuellement.

Le public peut avoir confiance dans l’impartialité et l’indépendance de la Cour suprême et de toutes les cours au Québec et au Canada.  On oublie trop souvent que l’indépendance judiciaire n’existe pas pour les juges — mais bien pour les citoyens qui peuvent ainsi avoir la certitude qu’ils bénéficieront d’une audience juste et équitable.

La Cour suprême du Canada est toujours là pour vous. Merci de votre attention. Nous sommes toutes et tous prêts à répondre à vos questions.

 

Visite de la Cour suprême du Canada à Québec
Rencontre avec le public
Musée de la civilisation
85, rue Dalhousie
Québec (Québec)

Autres formats/langues disponibles :

Remarques par le très honorable Richard Wagner, C.P.
Juge en chef du Canada

Bonjour et bienvenue à la Cour suprême du Canada, qui siège à Québec cette semaine pour la première fois de son histoire. Nous sommes très heureux d’être ici aujourd’hui.

Ce n’est que la deuxième fois que la Cour se déplace à l’extérieur d’Ottawa pour entendre des causes ailleurs au pays. La première fois c’était à Winnipeg en 2019. Les juges et le personnel de la Cour sont ravis de se trouver dans la plus belle ville patrimoniale d’Amérique du Nord. Nous sommes toutes et tous touchés par la chaleureuse hospitalité de votre communauté.

Entendre des causes à l'extérieur d'Ottawa est une initiative inspirée par les principes d'accès à la justice et de publicité des débats. Cette visite est l'occasion de vous faire connaître notre travail, nos activités et notre rôle dans la démocratie canadienne.

Jusqu’ici cette semaine, les neuf juges se sont rendus dans diverses écoles de la région pour échanger avec des élèves du secondaire. Je dois vous dire que les élèves nous ont posé de très bonnes questions. La Cour rencontrera bien d’autres personnes tout au long de la semaine, laquelle se terminera par une rencontre avec des étudiants et étudiantes en droit à l’Université Laval.

J’espère voir certains d’entre vous cet après-midi au Musée de la civilisation, où la Cour sera l’hôte d’un événement public gratuit et répondra aux questions du public.

La Cour suprême est la juridiction d’appel de dernier ressort du Canada. Elle tranche certains des différends juridiques les plus importants et les plus complexes du pays. Ce faisant, la Cour clarifie le droit pour l’ensemble de la population et fait ainsi en sorte qu’il soit appliqué de manière égale et équitable partout au pays. Voilà pourquoi il est important que les gens comprennent comment et pourquoi la Cour rend ses décisions. Après tout, il est difficile d’avoir confiance en quelque chose que l’on ne comprend pas.

C’est pour cette raison que la Cour suprême crée des occasions afin que les gens puissent voir ce qu’elle fait et comment elle le fait. Et tout comme vous êtes en mesure de le faire ici aujourd’hui – il vous est possible d’assister à des audiences partout ailleurs au Québec. En effet, tous les tribunaux canadiens sont ouverts, impartiaux et indépendants. Cela contribue en quelque sorte à faire de notre pays une superpuissance démocratique !

Je voudrais dire une dernière chose avant que nous commencions l’audience d’aujourd’hui. En mon nom et au nom de mes collègues, je tiens à exprimer nos plus sincères et chaleureux remerciements à la juge en chef du Québec, Madame Manon Savard, ainsi qu’à la juge en chef associée de la Cour supérieure du Québec, Madame Catherine La Rosa, et à la juge en chef de la Cour du Québec, Madame Lucie Rondeau. Les audiences et nos activités de la semaine sont possibles grâce à leur appui enthousiaste et inestimable.

Bon nombre d’entre vous ont sans doute déjà remarqué que l’intitulé de la cause d’aujourd’hui a été modifié pour refléter le fait que le Canada a un nouveau chef d’État. Alors que l’intitulé original disait Sa Majesté la Reine contre Pascal Breault, il dit maintenant Sa Majesté le Roi. En pratique, ce sera uniquement ce type de changement qu’entraînera pour la Cour le décès de la Reine Elizabeth II.

Sur une note plus personnelle, le décès de la Reine Elizabeth II m’a amené à réfléchir sur les six mois durant lesquels j’ai agi en tant qu’administrateur du Canada en 2021, lorsque la gouverneure générale précédente a quitté son poste. Cette expérience m’a permis de réaliser encore davantage la santé et la solidité de nos institutions démocratiques. J’espère que votre présence à l’audience d’aujourd’hui vous inspirera le même sentiment.

Maintenant, commençons.

Remarques par le très honorable Richard Wagner, C.P.
Juge en chef du Canada

Bonjour à tous. Merci de vous joindre à moi aujourd’hui démontrant ainsi l’intérêt que vous portez à la Cour suprême du Canada. Je suis ravi d’être à Québec cette semaine, où la Cour – pour la seconde fois de son histoire – entendra des causes à l’extérieur d’Ottawa.

Entendre des causes à l'extérieur d'Ottawa est une initiative inspirée par les principes d'accès à la justice et de publicité des débats. La visite de la Cour suprême à Québec est l'occasion pour celle-ci de faire connaître à un plus grand nombre de personnes son travail, ses activités et son rôle dans la démocratie canadienne.  

Depuis ma nomination comme juge en chef, une des priorités que je me suis fixées est de faire en sorte que la Cour suprême du Canada soit le tribunal de dernière instance le plus ouvert et le plus accessible au monde. C’est pour cette raison que j’ai tenu récemment à Ottawa ma cinquième conférence de presse annuelle. D’autres initiatives appuient également la réalisation de la priorité que je viens de mentionner. Par exemple, la Cour publie maintenant chaque année un rapport détaillé – appelé la Rétrospective annuelle – qui fait état de ses travaux et activités. Des membres du personnel préparent également un autre document – La cause en bref – qui est rédigé dans un langage accessible à tous. Il s’agit de résumés des jugements de la Cour, qui expliquent rapidement l’historique de l’affaire et les raisons au soutien de la décision.

La Cour a récemment accru sa présence en ligne en se dotant d’un compte Instagram. Elle y partage des photos et de l’information, qui portent souvent sur des activités se déroulant hors de la salle d’audience – par exemple sur mon voyage au Sénégal. C’est à l’occasion de mon séjour dans ce pays qu’a pris fin mon mandat de trois ans en tant que président de l’Association des cours constitutionnelles francophones.

Ces diverses initiatives servent à renforcer la confiance du public envers les tribunaux canadiens, des institutions ouvertes, indépendantes et impartiales. Et cette semaine, la population de la Ville de Québec profite d’une occasion unique de pouvoir observer, directement, la Cour suprême à l’œuvre. De plus, les juges de la Cour parcourront la région pour rencontrer des élèves du secondaire et répondre à leurs questions. Mercredi après-midi, la Cour sera l’hôte d’un événement public gratuit au Musée de la civilisation. Il s’agit d’une autre occasion où les gens pourront poser des questions aux juges sur leur travail et sur le tribunal d’appel de dernier ressort du Canada.

Les deux audiences doivent avoir lieu mercredi et jeudi matin. Vous trouverez toute l’information dont vous avez besoin au sujet des deux causes sur notre microsite consacré à cette visite. Finalement, vendredi, les juges s’entretiendront et échangeront avec des étudiantes et étudiants en droit de l’Université Laval, de même qu’avec leurs professeurs de droit.

J’espère pouvoir vous accueillir aux audiences et à l’événement public. Je suis très sensible au rôle important que jouent les médias dans notre société libre et démocratique, particulièrement en fournissant aux citoyens des reportages fidèles et fiables sur des questions juridiques, des procès et des audiences.

Je suis prêt à répondre à vos questions.

Point de presse avec les médias à Québec
Édifice Marc-André-Bédard
Palais de justice de Québec
300, boulevard Jean-Lesage
Salle 4.01w
Québec (Québec)


Photos

Les tables rondes des juges avec l’Université Laval marquent la fin de la visite de la Cour à Québec.
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Jeudi, les juges de la Cour suprême ont entendu leur deuxième affaire dans le cadre de leur visite à Québec.
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Mercredi, les neuf juges de la Cour suprême du Canada ont entendu le premier des deux appels qu’ils entendront à Québec. Ils ont aussi rencontré le public au Musée de la civilisation.
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Bien que le port du masque ou du couvre-visage ne soit plus obligatoire dans la plupart des lieux publics, il est recommandé durant les audiences et les rencontres avec les juges.